5 anecdotes insolites sur le Grand Prix de Monaco

La course la plus courte de l’histoire
En 1996, le Grand Prix de Monaco a battu un record peu enviable : celui du plus petit nombre de pilotes à franchir la ligne d’arrivée. Sur 22 partants, seuls 3 pilotes ont terminé la course, après une série d’accidents et de pannes mécaniques causés par des conditions météorologiques désastreuses. Olivier Panis a remporté sa seule victoire en Formule 1, dans ce qui reste à ce jour la course la plus chaotique de Monaco.
Un podium royal… sans le vainqueur
En 1984, un jeune pilote du nom d’Ayrton Senna a failli créer la surprise sous la pluie monégasque. Parti en 13e position, il a remonté ses adversaires à une vitesse impressionnante. Mais alors qu’il allait dépasser Alain Prost pour la tête de la course, la direction de la course a décidé d’interrompre l’épreuve à cause des conditions climatiques. Prost a été déclaré vainqueur, mais beaucoup considèrent que Senna aurait pu triompher si la course avait continué.
Un tunnel sans lumière
En 2004, un incident rare s’est produit dans le célèbre tunnel du circuit. Une panne d’électricité a plongé cette portion du tracé dans l’obscurité totale pendant les essais libres ! Les pilotes, habitués à ce passage sombre mais éclairé artificiellement, ont dû ralentir drastiquement, ajoutant une difficulté supplémentaire à un tracé déjà complexe.
La fois où un pilote a fini dans le port
Le circuit de Monaco est célèbre pour ses virages serrés et ses barrières très proches de la piste. Mais en 1955, Alberto Ascari a vécu une mésaventure unique : après avoir perdu le contrôle de sa voiture à la chicane du port, il a plongé directement dans la mer Méditerranée ! Heureusement, il s’en est sorti indemne, secouru par des spectateurs et des marins.
Un arrêt au stand… improvisé
En 2011, Jenson Button a vécu un arrêt au stand des plus improbables. Alors qu’il menait la course, une erreur stratégique de son équipe McLaren l’a contraint à effectuer trois arrêts aux stands, ruinant ses chances de victoire. Cette mésaventure a permis à Sebastian Vettel de s’imposer, illustrant à quel point la stratégie joue un rôle clé sur le tracé monégasque.